Aujourd’hui 1er décembre 2020, nous voilà dans l’attente d’une nuit particulière, chaque jour nous rapproche de Noël.
Noël (du latin. 𝘯𝘢𝘵𝘢𝘭𝘪𝘴, de naissance) nous amène à nous questionner sur le sens de cette période régie par le calendrier de l’avent.

Inventé par l‘homme, le calendrier découpe le temps, divise, organise, donne des repères.
Le calendrier de l’avent, tradition germanique, est le compte ou le décompte jusqu’à l’arrivée (Avent) de Noël.

Comprenons ici que nous ne pouvons pas parler de Noël sans (nous) arrêter (sur) le temps.

Nous apprenons à compter dès notre enfance, qui commence par notre âge, puis ce qui nous entoure, ce qui est à nous, à l’autre, ce qu’on aimerait avoir…
Cela conditionne une partie de notre façon de penser et est intimement relié à nos émotions. Lorsque je compte, je mesure, j’évalue, je juge, je perds, je gagne, je prends, je donne…je subis.
Sans l’effacer ni l’oublier, comprendre ce qu’est le compte pour le transcender.

Comprendre le compte, le conte (l’histoire de Jésus en cette période) est le moyen, le véhicule pour atteindre la pleine conscience de ce qui est.
Le compte est là pour nous rappeler.
Le décompte nous invite à faire appel à notre mémoire, nous souvenir du sens de ce que l’on vit.

La pratique Ashtanga Vinyasa Yoga utilise le comptage en sanskrit, commençant par ekam, signifiant 1.
L’unité de l’être sur le plan spirituel devient l’état d’attention continu, matérialisé par le comptage en sanskrit, le vinyasa.
Ainsi, chaque jour jusqu’au 25 décembre, un thème lié à cette période de Noël sera abordé, nous permettant de faire le lien entre les traditions et la réalité.