Aujourd’hui, 6 décembre, est fêtée la Saint Nicolas dans de nombreux pays.
La légende raconte que 3 enfants perdus trouvèrent refuge chez un boucher. Après les avoir égorgés puis découpés, il les mit dans son saloir.
Saint Nicolas se présentant chez le boucher, demanda à se faire servir les petits salés. Brandissant 3 doigts, il ressuscita par ce geste les enfants.
On note ici la présence du 3, la trinité, qui revient dans les différents récits, histoires et mythes, nous rappelant le chemin vers la compréhension (expliqué dans notre précédent post Om-mage au 3).
Le boucher découpant les enfants représente la pensée morcelée.
Le sel symbolise l’élément divin.
Présent et invisible dans l’eau de mer (symbolisant le mental), il sert à reconstituer la pensée fragmentée.
Saint Nicolas, aussi appelé Nicolas de Myre, portant une mitre, est celui qui amène la vision (mirer) de la réalité.
La pensée se retrouve libérée par les 3 niveaux de réflexion.
Sinterklaas en néerlandais, est devenu Santa Claus en anglais, puis fut transformé en Father Christmas ou Père Noël, ce dodu et jovial vieux bonhomme que nous connaissons.
Ce barbu comme d’autres philosophes, sages ou gurus à la parole sacrée, porteurs de présents, de messages, nous invite dans l’ici et maintenant.
Mais pourquoi ce gros monsieur rit-il ? “Oh-Oh-Oh!”. Le grossier, comme le monstre, est ce qui est montré pour attirer notre attention. Ici la répétition du “Oh” 3 fois nous ramène à la même symbolique de la trinité.
Anagramme de Satan, Santa (Claus) est célébré le 6. Chiffre symbole du mal, du caché, de l’obscur, représentant ce qui est mis de côté, tapi dans le noir. Dans la pratique de l’Ashtanga Yoga, les postures inversées ont une signification comparable : inverser le sens commun pour voir la totalité.
C’est finalement par l’action que viendra l’union.